mardi 19 janvier 2021

Les aspects positifs de la pandémie


Positivons un peu. Et si cette la pandémie n’était qu’une occasion de plus pour l’humanité de progresser ?


Adopter d’élémentaires précautions sanitaires

    Espérons que l’usage du masque et le lavage des mains entreront définitivement dans les mœurs. Certains de nos amis asiatiques étaient déjà en avance sur nous concernant ce sujet, eux qui nous faisaient sourire lorsque nous les voyions porter le masque dès le moindre rhume. Combien de fois ai-je pesté en voyant des gens cracher par terre devant moi, ce qui m’énervait au plus haut point car je me souvenais des campagnes sanitaires lancées au 19ème siècle pour lutter contre cette pratique qui participait de la diffusion des maladies !

Avertissement sanitaire affiché
autrefois dans les écoles.

    Peut-être allons-nous enfin réapprendre à devenir propres et précautionneux vis-à-vis des autres ? On commence à se rendre compte que le nombre d’infections pulmonaires et de gastroentérites a diminué en 2020. Personnellement c’est la première fois que je traverse une année complète sans la moindre bronchite !

Campagne anti-crachats en Chine en 2006

Ne pas renoncer aux voyages

    Nous ne devons pas remettre en question la mondialisation ni les voyages à cause de cette pandémie. Les innocents qui prônent le retour au local pour se protéger me font sourire. Je n’évoquerai que brièvement, ceux qui veulent revenir à leur « souche » nationale. Car si nous étions restés à cette échelle, la consanguinité, ainsi que notre impuissance devant les maladies auraient eu raison de nous. N’oublions pas en effet, que c’est le partage des connaissances au niveau mondial qui nous aide actuellement à nous sortir de cette épreuve.

    La maladie est venue de Chine, et alors ? Que dire des maladies véhiculées aux Amériques par les Européens qui ont tué plus d’amérindiens que les armes des colonisateurs ? Auriez-vous préféré que nos ancêtres ne sortent jamais de la vallée du riff africain où ils sont nés ?


Mieux connaître la nature.

    La pandémie résulterait des contacts de certaines populations avec des espèces rares de chauves-souris ou des pangolins, et alors ? 

    Soixante pour cent des maladies infectieuses qui incommodent l’espèce humaine sont d’origine animale ! On les appelle les zoonoses. Tout a commencé dès le néolithique, lorsque nos ancêtres ont commencé à domestiquer des animaux et à en faire l’élevage. Il ne faut pas oublier que 78.5% des espèces répertoriées dans la liste rouge de l'Union internationale pour la conservation de la nature, telles que les rongeurs, primates et chauves-souris ont été identifiés comme les principaux hôtes des virus transmis à l'homme. N’oublions pas non-plus que la moitié des animaux domestiques, en particulier ceux des élevages industriels, sont aussi massivement porteurs de ces dangereux virus.

    C’est une honorable cause de vouloir défendre Maman nature et sa sacro-sainte diversité d’animaux mignons. Mais ça serait bien aussi que ses défenseurs aillent au-delà d’une vision à la Walt Disney, pour se donner la peine de vraiment étudier ladite nature, y compris jusqu’aux innocents virus qui eux aussi ont droit à croitre et multiplier, mais dans certaines limites !


Retour à l’instruction

    Ce qui m’aura le plus terrifié dans cette pandémie, ça aura été de constater l’effondrement du niveau d’instruction des populations. Les réseaux sociaux auront servi de diffuseurs d’un véritable raz de marée de bêtises, mais ils auront également servi de révélateurs ! La seule excuse que je peux trouver aux porteurs de cette honteuse maladie, c'est que nombre de responsables proches du gouvernement (voire au gouvernement) en étaient affligés.

    Je vous invite à regarder cette courte vidéo résumant très bien le scandale sanitaire relatif aux masques et en exposant clairement les causes.



    Non, lorsque l’on vit en société, refuser de prendre des précautions simples et vraiment peu contraignantes (se laver les mains et porter un masque), ce n’est pas une forme de liberté, mais tout simplement un coupable non-respect des autres.

    Espérons que les « responsables » politiques qui gouvernent vont faire en sorte que le niveau remonte un peu. Je comprends qu’ils aient été séduits par l’idée d’abaisser le niveau, entendu qu’ils n’avaient plus vraiment besoin d’une population éduquée pour produire des richesses et qu’une population instruite causait bien souvent des tracas. Mais s’ils continuent sur leur lancée, en détruisant l’instruction publique comme ils le font depuis plusieurs années, des légions d’ignorants fiers de leur ignorance, (parce que des bonnes âmes les ont convaincus que toutes les opinions se valaient), finiront par les balayer et instaurer de véritables dictatures basées sur l’obscurantisme qui nous feront même regretter le capitalisme !

Prise du Capitole par des neuneus
(Ne riez pas, on a les mêmes chez nous)

    Non, chers neuneus, votre avis ne vaut pas celui d’un expert. Accepteriez-vous d’être opéré par un chirurgien qui refuserait de porter un masque et de se laver les mains, et pire encore, qui aurait eu son diplôme, malgré son incompétence, au nom de l’égalité des chances ?

Neuneus anti-masques

Le savoir éloigne de la peur

    Je rêverais également que nos « bons bergers » arrêtent de nous menacer sans cesse de nouveaux loups destinés à nous faire tenir tranquilles, accablés par la peur. Ça aussi, ça ne marche que parce que le niveau d’instruction a reculé. Si vous n’êtes pas assez forts en maths pour modéliser des systèmes ou faire des métas-analyses de datas, essayez déjà de lire des livres d’histoires. Cela vous aidera à réaliser que nous vivons malgré tout, une époque qui aurait fait rêver tous nos ancêtres. L’espèce humaine a traversé des époques bien plus terribles, vraiment, mais alors vraiment bien plus terribles !


Conclusion optimiste

    En résumé, apprenons tout ce qu’il y a à retirer de cette expérience et avançons. Quant au virus, ne rêvez pas, il fait partie à présent de notre écosystème, tout autant que les 1000 milliards de bactéries qui peuplent la surface entière de votre peau (environ 500.000 par cm2).


Toujours sur le thème des crachats véhiculant les virus. C'est aussi en les interdisant que l'on a autrefois combattu la tuberculose, comme le prouve cette affiche des années 50 !



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